Dans l'oeil du cyclone des défilés de mode féminine

[jack ben]

Après New York, Londres et Milan, c'est au tour de Paris d'accueillir les défilés de prêt-à-porter féminin printemps-été 2013. Un programme chargé - plus de cent dix défilés, une cinquantaine de présentations en show-room, quelques fêtes et cocktails - qui est marqué par deux évènements majeurs : les premières collections de prêt-à-porter d'Hedi Slimane chez Yves Saint Laurent et de Raf Simons pour Dior. Si ces deux rendez-vous focalisent une bonne partie de l'attention de la planète mode, ils ne doivent pas éclipser les collections - comme toujours très attendues - de Balenciaga par Nicolas Ghesquière, de Céline par Pheobe Philo, Louis Vuitton, Miu Miu (la seconde griffe dessinée par Muccia Prada), d'Alexander McQueen, de Valentino ou de Givenchy mis en musique par Riccardo Tisci.

Seconde collection très réussie pour le styliste belge. De l'énergie, un soupçon d'imprimé graphique et des couleurs franches (orange, blanc, crème, noir...) pour des robes seconde peau rehaussées ici et là de voiles légers superposés. Sans oublier les quelques robes longues aux plissés élégants et très modernes.
L'été 2013 se passe plutôt en boîte de nuit pour le créateur. Les tenues, ultra-sexy à dominante noir et blanc, se composent de jupes très courtes, drapées au millimètre, qui contrastent avec des hauts lisses et déstructurés. Robes et tops se vrillent, galbent le corps par un jeu subtil de zips. Les lamés au motif animalier ou couleur bronze argenté renforcent ici ce vestiaire nocturne.

Après trois ans d'absence, la créatrice belge revient sur le devant de la scène mode. Celle que l'on avait quittée sur des vestiaires jouant le masculin/féminin et les références aux années 70 n'a pas perdu son âme. Pas d'effet de podium ici, mais une collection tout en poésie avec des grandes robes à décolleté bandeau plissé soleil et des effets graphiques noir et blanc.

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